( Ceci n'a rien à voir avec de la brioche vendéenne).
Un pitch est un terme anglo-saxon qui est très largement usité sur tous les plateaux de télévision par des pseudo-journalistes qui trouvent que ça fait mieux, plus branchouille, plus "nous on est de la caste de ceux qui savent ce qui est bien pour le bon peuple mais que pour bien marquer notre différence on va pas parler comme lui", de dire pitch plutôt que résumé, scénario ou présentation.
(L'inanité intellectuelle se jauge souvent à l'emploi de termes anglicisants.)
Donc exactement un pitch est la présentation verbale d'une histoire ou d'une idée dans le but d'obtenir du financement ou de la vendre.
(Frank, Anne (Ed.), Telling it : Story and Script Development for Canadian Film and Television , Bantam Books of Canada Ltd, 1996.)
Cette introduction faite, rentrons immédiatement dans le vif du sujet :
"Jacques a dit" est une comédie particulièrement drôle avec dedans des morceaux de Zidane, de Sarkozy, d'albanais et de bimensuel de socio-politique.
Et pourtant c'est une comédie tout sauf politique, ni sportive, ni exigeant d'amples connaisances historiques sur l'histoire des Balkans. NON, non, non : c'est une comédie où on rigole !
Rappelons juste pour mémoire que la pièce originale a été "nommée"
(Que diable, qui a inventé le verbe "nominer" ??? sous prétexte que les anglo-saxons disent "nominee" un petit malin a utilisé nominé et tout le monde l'a suivi panurgesquement !)
nommée donc, 4 fois à la 19ème nuit des Molières notamment dans les catégories "Meilleur spectacle du théâtre privé" et "Meilleur auteur francophone vivant".
Ca prouve quand même la qualité de l'écriture. (sachant qu'il est toujours difficile pour une comédie, qui plus est qui marche!, de gagner dans ces catégories).
donc c'est une comédie qui a la particularité d'associer plusieurs types de rires : de situation, de répliques, parfois du rire jaune (notamment parce que, soyons honnêtes, il nous arrive de nous y reconnaître!) mais surtout du rire de bon coeur, sans penser à mal.
Par contre, pas de rire gras, pas de rire gêné.
Franchement, je lance l'opération : "rires ou remboursé" et je suis sur de ne pas me ruiner.
lisons ensemble la note d'intention :
La petite bande du Val Fleuri
"A peine échappé du cocon familial, il n’est pas rare de rechercher une nouvelle fratrie, celle qui fera le lien entre adolescence et âge adulte. Copains de quartier, de lycée ou de loisirs, selon les affinités, on devient rapidement un clan, une bande où le besoin de se réunir, de se rapprocher, de se rassurer, d’être ensemble, devient une nécessité. Dès lors, cette rencontre apparaît comme une évidence.
Dans la comédie de Marc Fayet, la petite bande du Val Fleuri, qui n’a pas failli à toutes ses étapes, se retrouve des années plus tard, un soir d’été, suite à une bouffée de nostalgie de l’un de ses membres.
Dès la première lecture de “Jacques a dit”, se dégage une savoureuse proximité entre nous et les différents protagonistes de cette comédie amère et drôlatique à la fois.Mais derrière l’apparente et délicate retenue de l’auteur, il se cache un être plus facétieux qu’il n’y paraît.
Pour preuve, ne nous raconte-t-il pas aussi l’histoire d’une bande sympathique piégée par une “bande” magnétique ?
Six destins avec un septième pour témoin…"
Bon moi, pour résumer je dirais que cette pièce est comme un joli bonbon bien emballé pour mieux cacher le poivre à l'intérieur.
A bientôt et n'oubliez pas de lire mes messages précédents si, par extraordinaire, cela n'était pas encore fait.
Tchuss, comme on dit à Paris. ;-)
Oncle Berny
lundi 24 mars 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire